jeudi 1 mars 2018

Les collégiens se souviennent-ils d'Hiroshima ?

Thaïs et Naëla, élèves de sixième, se sont demandées si on se souvenait encore de la bombe d'Hiroshima. Voici leur reportage.



4 commentaires:

  1. Je suis allé faire du stop au Japon tout le mois d'août 1982. Le 6 août, j'étais à Hiroshima. J'avais choisi délibérément cette date. Pour cause, c'est mon anniversaire.
    Les Suisses et les Français y sont très bien vus : les médecins de la Croix Rouge qui sont intervenus pour s'occuper des rescapés venaient, en grande partie, de nos 2 pays. Les américains, même très jeunes, beaucoup moins.
    Toute la journée du 6 août, les associations d'anciens et les élèves des classes primaires et secondaires se relaient pour faire sonner le glas, une énorme cloche de bronze avec un battant de bois qui résonne dans la ville. A l'heure de l'explosion de la bombe, 8h16 am, silence dans la ville.
    Dans la journée, quand j'ai visité la zone d'impact de la vieille ville d'Hiroshima, on voit la vie qui s'est arrêtée net. Au point qu'on trouve, sur les murs, les ombres des gens et animaux qui ont été désintégrés ("décalqués", anéantis).
    Comme j'étais français (et donc plutôt bien vu", le guide de mon groupe de visiteurs francophones nous a demandé de signer le "livre d'or" ... Lourde tâche rythmée par le tocsin de la cloche.

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  2. Bravo pour ce travail. Un événement que l'on ne peut effacer de nos mémoires même en étant à des milliers de kilomètres de l'explosion. L'être humain est parfois cruel. Merci à M.Yot pour le partage d'expériences.
    M.RENON

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  3. T.Bien, le format est très court, était-ce une consigne ?

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    1. Le format est court, mais cela a demandé plus de 4h de travail aux élèves pour faire cet excellent son. Je préfère un travail"court" mais réussi à un travail long et moyen. J'en profite pour à nouveau féliciter les deux journalistes.

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