Des marionnettes au TNBA

 Le mardi 10 janvier à 20h au TNBA, nous, les 5°2, sommes allés voir un spectacle de marionnettes du nom de Hand Stories écrit par Yeung FAÏ et joué par Yeung FAÏ et par Yohann PENCOLE. 

L’histoire se passe lors de la révolution culturelle en chine. Le père de Yeung FAÏ est alors un marionnettiste reconnu dans toute la chine. Mais la révolution va tout changer. Les révolutionnaires envoient le père de Yeung FAÏ travailler au champ comme de nombreux autres gens de lettres ou autres. Celui-ci meurt. Il ne reste plus que Yeung FAÏ et son frère aîné. 

A la fin de l’horrible révolution, le frère regroupant ses affaires part pour les Etats-Unis. Yeung FAÏ est donc seul. Maintenant il habite dans un petit abri. La journée, il fait des spectacles de marionnettes dans la rue. Puis il part pour l’Argentine où il vit les mêmes situations de vie. Jusqu’au jour où un ange fan du légendaire groupe Queen le remet dans le droit chemin, repartant ainsi à l’aventure. Puis il rencontre un jeune homme (joué par Yohann PENCOLE) et lui apprend son art. Dans ce spectacle, Yeung FAÏ et Yohann PENCOLE nous montre aussi des scènes de marionnettes traditionnelles chinoises. 

Mélangé entre le jeu de marionnettes et le jeu corporel, ce spectacle humoristique est vraiment bien. Les marionnettes sont fabriquées par Yeung FAÏ et représentent son père, son frère, lui et d’autres personnages. La révolution est représentée par un dragon. La musique traditionnelle chinoise nous introduit dans un univers spécial et les chansons de Queen changent par rapport à l’humeur de l’ange. Tout autant que la musique, les images vidéo et l’encens nous plongent dans l’univers de Yeung FAÏ. Lorsque le père meurt, Yohann PENCOLE éteint une bougie. Ce symbolique signifie que lorsque l’on meurt notre flamme s’éteint à tout jamais. Les marionnettistes se servent de blocs en bois comme théâtre de marionnettes mais aussi comme abri pour Yeung FAÏ. Les lumières nous aident aussi pour comprendre la gravité des situations. Des douches sont utilisées lors des situations graves. Lorsque le dragon apparait, des fumigènes sont allumés pour créer une ambiance sombre. L’humour est toujours présent mais il est là pour que le sujet grave passe mieux. Je conseille ce spectacle à tous ceux qui apprécient les marionnettes. 

Hugo  (5e2, dans le cadre du projet "classe ARTHE" avec Mme Faréniaux, professeur de français)